6 façons de vous aider avec vos maux de tête.

Soins chiropratiques pour les céphalées.

Blogue de juin-juillet

Source: Association chiropratique canadienne.

Avoir l’esprit clair nous aide à prendre de bonnes décisions, à gérer nos émotions adéquatement et à vaquer normalement à nos occupations.  Cet état peut cependant être perturbé par des maux de tête.  Beaucoup de gens ont des céphalées occasionnelles, mais lorsqu’elles sont fréquentes et qu’elles nuisent au sommeil ou à nos activités quotidiennes, elles peuvent devenir invalidantes. 

Différents types de maux de tête.

Un grand nombre de types de céphalées existe.  Les maux de tête de tension, les migraines et les céphalées cervico-géniques (provenant du cou) sont les plus fréquents. 

Les céphalées de tension sont habituellement perçues comme un bandeau autour de la tête, tandis que les migraines sont plus fréquemment d’un seul côté et accompagnées d’autres symptômes comme des nausées, une sensibilité accrue à la lumière et au bruit.

Bien que la région cervicale soit la source des céphalées cervico-géniques, les douleurs sont perçues à différents endroits de la tête ou du visage.  La cause exacte est mal connue, mais la plupart du temps les patients ont des antécédents familiaux de maux de tête, raideurs cervicales et stress.

woman sitting while massaging her temple
Lorsque les céphalées sont fréquentes et qu’elles nuisent au sommeil ou aux activités quotidiennes, elles peuvent devenir invalidantes. 

Comment votre chiropraticien peut-il vous aider?

Les chiropraticiens sont en mesure d’évaluer, diagnostiquer et traiter les maux de tête.  Des études récentes démontrent que les soins chiropratiques, incluant les thérapies manuelles, sont efficaces dans le traitement des céphalées cervico-géniques et de tension.  D’autres études démontrent également l’efficacité du traitement chiropratique pour réduire l’intensité et la fréquence de certaines migraines.  Votre chiropraticien peut intervenir de plusieurs façons :

  1. Ajustements et manipulations chiropratiques.
  2. Thérapie des tissus mous, « points gâchettes ».
  3. Thérapie par ultrasons.
  4. Corrections des troubles posturaux.
  5. Amélioration des habitudes de vie, en particulier l’augmentation de l’activité physique.
  6. Recommandation de voir un autre professionnel de la santé, par exemple un(e) neurologue.

Les maux de tête doivent être pris au sérieux.  Consulter un chiropraticien est une option si vous avez fréquemment des maux de tête, si vous devez prendre des médicaments pour les soulager, si vos symptômes habituels changent ou si vos douleurs à la tête s’aggravent.  Cependant, voyez rapidement votre médecin ou rendez-vous à l’urgence si les maux de tête apparaissent subitement et sont sévère, s’ils suivent un impact à la tête ou s’ils sont accompagnés de fièvre, raideurs cervicales, malaise général, engourdissements ou troubles de la parole.

 

En harmonie avec son cheval.

Blogue de mai

Soins chiropratiques pour les cavalières et cavaliers.

L’équitation apporte bien-être et énergie au cavalier.  Celui-ci doit être en harmonie avec un animal doté d’une immense force.  Certains le font par loisir ou pour relaxer, tandis que d’autres le font à un niveau compétitif.  Peu importe vos motivations et votre niveau, ce sport est exigeant pour votre colonne vertébrale et votre système musculo-squelettique en général.  De plus, prendre soin de votre animal comporte son lot de tâches physiques et évidemment, les chutes peuvent provoquer des blessures parfois graves.

Changements de vitesses et inclinaison

Lorsque le cheval passe du pas au trot et au galop, votre posture change.  Vous devez également vous adapter aux angles d’inclinaison de l’animal dans les virages.  Cela mène souvent à des courbatures et parfois des blessures, à un moment précis ou dû à l’accumulation des mouvements répétitifs.

Soins aux chevaux et traumas

S’occuper des chevaux est souvent très exigeant.  Le nettoyage régulier des stalles et la manipulation du foin par exemple sont des tâches qui comportent des risques.  De plus, la grande majorité des cavaliers rapporte avoir eu une ou plusieurs chutes.  Si vos articulations n’ont pas leur mouvement normal et que les muscles autour de celles-ci sont trop tendus, la gravité des blessures en cas d’impact risque d’être augmentée.

Comment les soins chiropratiques peuvent-ils aider

Des ajustements faits par un(e) chiropraticien(ne) peuvent aider à rendre l’équitation saine et bonne pour la santé.  Grâce aux manipulations vertébrales et articulaires ainsi qu’à l’amélioration de la posture et de l’alignement, les cavaliers sont en mesure de réduire l’impact des blessures et des chutes.  Leur capacité à s’adapter aux différents mouvements, allures et angles de l’animal sera également meilleure.

« Des ajustements chiropratiques réguliers m’aident à avoir une meilleure posture autant sur le cheval que durant le reste de mes activités quotidiennes », rapporte Brooke Massie, résidente de Saint-Lazare et cavalière en concours complet CCI4*. « Améliorer mon alignement a été grandement bénéfique pour moi-même, mais a également contribué à garder mon cheval droit et équilibré durant les entraînements », mentionne la cavalière élite de 26 ans.CadréeBrooke Massie et son cheval Serendipity.  Photo Amy Dragoo pour Shannon Brinkman.

Votre chiropraticien peut également vous conseiller sur les exercices adéquats à faire en cas de blessures ou pour prévenir celles-ci.  Comme c’est le cas pour tous les sports, la chiropratique peut augmenter vos performances, prévenir les blessures et vous aider à guérir plus rapidement si vous êtes blessé.

Bonne randonnée ou compétition!

Qu’est-ce qui produit le bruit lors de l’ajustement chiropratique?

Blogue de mars 2022

Source : texte inspiré du site web monchiro.ca.

Qu’est-ce qui « craque » chez le chiro?

Le chiropraticien effectue  des manipulations articulaires que l’on nomme ajustements chiropratiques. L’exécution de cette manœuvre est rapide, précise, de faible amplitude et est souvent à l’origine d’un bruit caractéristique.  L’ajustement vise une articulation dont le mouvement ou le positionnement est incorrect. Cet état articulaire se nomme subluxation.  La subluxation est à l’origine de perte de mouvement, d’inflammation, de raideurs musculaires, de douleur et peut interférer avec le fonctionnement normal du système nerveux.

D’où vient le bruit?

Quelques théories expliquent le bruit qui survient souvent lors des ajustements chiropratiques. Soyez d’abord rassuré : ce ne sont pas les os qui craquent ni un tendon, un ligament ou encore un muscle.

Une articulation est généralement formée de 2 os adjacents, dont la jonction est entourée d’une capsule articulaire qui agit comme une enveloppe.  À l’intérieur de la capsule se trouve le liquide synovial (ou synovie) qui a plusieurs fonctions: lubrifier, faciliter le mouvement, absorber les chocs, éliminer les déchets et favoriser l’apport en nutriments aux os et aux cartilages. On retrouve aussi de l’oxygène, du dioxyde de carbone et de l’azote sous leur forme liquide, dissous dans la synovie.

CavitationIRM d’une articulation avant et après le phénomène de Vacuum.  Sur l’image de droite on observer la formation d’une cavité au bout de la flèche jaune.  Source: Plos One, Real-Time Visualisation of Joint Cavitation.  Pour voir la vidéo sur Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=_ZNENkkf5Uw

L’ajustement chiropratique entraîne un étirement très rapide de la capsule articulaire au-delà de la limite physiologique normale, ce qui augmente le volume de la capsule et crée un « vacuum » ou une pression négative à l’intérieur de l’articulation.  Le terme précis pour nommer ce phénomène est la cavitation, mais pour faire une image, on peut l’appeler la « bulle ».  L’oxygène, le dioxyde de carbone et l’azote dissous dans le liquide synovial passent de la forme liquide à la forme gazeuse, remplissant ainsi le vide. On pourrait comparer cela à l’ouverture d’une bouteille de champagne. Au moment où la bouteille s’ouvre, les gaz dissous dans le liquide s’échappent. On aperçoit alors les bulles remonter à la surface.

Si les scientifiques s’entendent sur la formation de la « bulle », il existe toutefois deux théories expliquant l’origine du son, qui se font bataille depuis plusieurs décennies. La première veut que ce soit l’éclatement de la bulle (ou de microbulles de gaz) qui entraîne le « crac » sonore alors que l’autre soutient que c’est plutôt la formation de la bulle qui produirait le bruit typique. Deux études plus récentes (2015 et 2018), une démontrant la cavitation sous résonance magnétique et l’autre présentant plutôt un modèle mathématique, ont gardé les deux théories sur le tapis.

Est-ce vraiment une cavitation?

La particularité de la cavitation, c’est qu’elle est suivie d’une période réfractaire, qui dure une vingtaine de minutes, durant laquelle il est impossible de reproduire le craquement.  Alors si vos articulations produisent un bruit à répétition, il ne s’agit pas d’une cavitation articulaire. Il est probable que ce soit un tendon contracté frottant sur un os ou sortant de son sillon anatomique (une petite gouttière creusée dans l’os qui facilite le glissement adéquat du tendon). Les crépitements sont plus souvent dus à des débris articulaires (fragments osseux ou ligamentaires) flottant dans la synovie.

Est-ce douloureux ou dangereux?

La cavitation ne crée pas de douleur. La présence d’inflammation, d’irritation ou de tensions musculaires pourrait expliquer un certain inconfort lié à l’ajustement chiropratique.  Il n’y a pas de danger associé au phénomène de la cavitation. Le chiropraticien procède à divers examens et pose un diagnostic avant d’exécuter un ajustement chiropratique afin de déterminer s’il existe des risques reliés à l’état d’un patient – par exemple, l’ostéoporose sévère est une contre-indication aux manipulations. Soyez rassuré, les risques sont mineurs et votre chiropraticien est formé pour les reconnaître.

Est-ce que la cavitation est nécessaire lors de l’ajustement?

Certaines techniques chiropratiques emploient des outils qui n’occasionnent pas de cavitation. L’ajustement chiropratique typique est habituellement accompagné d’une cavitation. Une revue de littérature démontre que la cavitation pourrait améliorer le résultat d’un ajustement chiropratique, mais qu’il n’est pas essentiel à l’obtention de bénéfices.

La production d’un son pourrait toutefois ajouter un effet psychologique (type placebo) de réussite de l’ajustement, particulièrement chez les patients ayant des attentes en ce sens. Le contraire est aussi vrai, ces mêmes patients pourraient voir leurs bienfaits diminuer lors d’un ajustement sans cavitation.

Est-ce qu’il y a des conséquences à « se craquer » soi-même?

Obtenir un bruit articulaire au dos ou au cou par soi-même n’est pas la meilleure des idées. Cette manœuvre ne comporte aucune précision et donnera du mouvement aux articulations qui bougent déjà facilement.  Le chiropraticien, quant à lui, sélectionne les vertèbres bloquées (subluxation), puis les ajuste spécifiquement, dans la direction souhaitée (en rotation, en flexion, en extension…).  En reproduisant la manœuvre régulièrement par vous-même, vous étirerez sans cesse les mêmes capsules articulaires sans corriger les articulations bloquées (subluxation) ce qui entraînent des irritations des systèmes nerveux et musculaires, entre autres.

Si vous avez certaines craintes ou réticences envers l’ajustement chiropratique, n’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien. Il pourra modifier son approche ou vous expliquer plus en détail les mécanismes sous-jacents.

Références :
SUJA et BARAKAT. « A Mathematical Model for the Sounds Produced by Knuckle Cracking », Scientific Reports, 2018, vol. 8, article no 4600.
UNSWORTH, A., et coll. « Cracking joints – A bioengineering study of cavitation in the metacarpophalangeal joint », Annals of the Rheumatic Diseases, 1971, vol. 30, p. 348.
KAWCHUK, G. N. et coll. « Real-Time Visualization of Joint Cavitation », PLOS ONE, 2015. //doi.org/10.1371/journal.pone.0119470
BAKKER, M. et J. MILLER, « Does an audible release improve the outcome of a chiropractic adjustment? », The Journal of the Canadian Chiropractic Association, 2004, vol. 48, no 3, p. 237-239.

9 conseils pour rester actif durant l’hiver.

Blogue de janvier 2022

Source: Association chiropratique canadienne.

Lorsque le mercure descend, nous avons tendance à être sédentaires et à rester davantage à l’intérieur. Dans ce contexte, il est parfois difficile de rester actif. Voici quelques conseils qui vous motiveront à bouger plus souvent durant l’hiver.

Pour retirer des bienfaits de l’exercice, un adulte doit accumuler au moins deux heures et demie d’activité physique par semaine, par séances d’au moins dix minutes. Ces activités doivent être d’une intensité aérobique de modérée à intense. Lorsque vous pratiquez une activité d’intensité modérée, comme la marche rapide ou le vélo, vous transpirerez un peu plus et vous respirerez plus rapidement. Dans le cas d’activités plus intenses, comme la course à pied ou le ski de fond, vous transpirerez davantage et vous vous sentirez essoufflé.

Voici 9 conseils pour vous aider à rester actif.

  • Planifiez vos activités. Si vous inscrivez vos activités à votre agenda, vous serez moins susceptibles de les oublier. Réservez du temps spécifique à vos entraînements.
  • Trouvez une activité agréable près de chez vous, comme la raquette, le ski, le patinage ou le ski de fond.  Profitez de la magnifique base de plein air Les Forestiers de Saint-Lazare!
  • Habillez-vous avec les bons vêtements. Isolez bien votre corps. Bien au chaud, vous aurez plus de plaisir à rester dehors.
  • Profitez de la lumière du jour. Sortez dehors de préférence lorsqu’il fait jour. Il est plus difficile de se motiver à faire des activités une fois la noirceur tombée.
  • Inscrivez-vous à des activités intérieures à votre centre communautaire : cours d’aérobie ou de yoga, badminton, volley-ball, etc.
  • Montez les escaliers. Forcez-vous à faire plus de pas que nécessaire.  À la maison, au centre commercial ou au bureau, montez et descendez les escaliers plus d’une fois. Cinq minutes suffisent pour faire une différence sur votre santé.
  • Achetez ou empruntez des livres ou d’autres sources de motivation. Vous pouvez y emprunter un large éventail de DVD d’exercice : danse, step, aérobie, pilates… Lorsque vous en retournez un, reprenez-en un nouveau.
  • Inscrivez-vous à des courses amicales. Vous trouverez sûrement dans votre quartier des courses de 2 à 10 kilomètres. La Course Bryan Liew de St-Lazare (11 septembre) en est un bon exemple!
  • À deux, c’est mieux ! Planifiez des activités avec une autre personne. Vous pouvez par exemple vous rencontrer le matin pour une promenade ou l’après-midi pour une séance d’entraînement. À deux, vous développerez un sentiment de responsabilité.

Pour vous aider à vous fixer des objectifs adaptés à vos besoins musculosquelettiques, demandez à votre chiropraticien(ne) de vous conseiller des activités.  Et surtout, restez motivé.  Révisez vos objectifs afin de ne pas les perdre de vue.  Planifiez et visualisez vos objectifs.  Bonne année active !

Voici la neige, à vos pelles!

Blogue de décembre 2021

Source: Association chiropratique canadienne.

Voici la neige, à vos pelles

Qu’on le veuille ou non, l’hiver est à nos portes et rime avec tempête de neige ! Pour pelleter en toute sécurité, voici 10 conseils pratiques pour vous y aider.

  1. Ne laissez pas la neige s’accumuler. Il est préférable de pelleter plusieurs fois en petites quantités plutôt que d’attendre la fin d’une tempête.
  1. Pour délier les articulations et activer la circulation sanguine, prenez entre 5 et 10 minutes pour vous échauffer avant de débuter. En guise de préparation, marchez sur place, montez et descendez les escaliers, faites des flexions latérales du tronc et des flexions du dos.
  1. Choisissez une pelle légère avec un manche ergonomique courbé. Idéalement, votre pelle est en plastique ou en aluminium et de type pousse-neige. Son manche doit être suffisamment long pour que vous n’ayez pas à vous pencher pour travailler, mais ne doit pas dépasser vos épaules.
  1. Poussez la neige au lieu de la soulever. Si vous devez absolument la lancer, soulevez seulement la quantité que vous pouvez transporter, et déplacez vos pieds dans la direction souhaitée sans tourner le tronc. Ne lancez jamais la neige plus haut que la hauteur de vos épaules.
  1. Forcez avec vos cuisses plutôt qu’avec votre dos. N’oubliez pas de plier les genoux, de toujours garder le dos bien droit et de tenir la pelle près de votre corps.
  1. Ne travaillez pas toujours du même côté, et assurez-vous de pelleter de la neige à votre droite autant qu’à votre gauche.
  1. Travaillez à un rythme régulier et prenez des pauses fréquentes, surtout si la neige est lourde et mouillée. En cas de fatigue et d’essoufflement, reposez-vous toutes les 10 à 15 minutes.
  1. Buvez beaucoup d’eau. La déshydratation survient autant en hiver qu’en été.
  1. Méfiez-vous du redoux. Par temps froid, la demande physique est moindre que lorsqu’il y a un redoux. La concentration d’eau dans la neige augmente son poids en même temps que les risques de blessures. Au printemps, donc, réduisez la quantité de neige contenue dans chaque pelletée.
  1. Si vous ressentez de la douleur après avoir pelleté, appliquez de la glace sur la région douloureuse pendant 10 à 15 minutes. Reposez-vous ensuite durant quelques heures. Attention à l’application de la chaleur : cela pourrait faire augmenter l’inflammation. Dans la journée, appliquez de la glace à toutes les heures. Si l’inconfort persiste plus de deux jours, consultez votre chiropraticien.

Si votre colonne vertébrale n’est pas dans une santé optimale, vous risquez davantage de développer des problèmes lors d’une première bordée de neige. Prévenez les maux! Faites un bilan de votre système neuro-musculo-squelettique par votre chiropraticien.

Bon mois de décembre!

La fracture de stress au pied.

Blog – novembre 2021

Une fracture de stress est une brisure partielle dans le cortex ou enveloppe de l’os. Elle se développe lorsque les muscles ne sont plus capables d’absorber la charge qu’on leur impose et qu’ainsi trop de chocs ou micro-traumatismes sont transmis à l’os. La plupart des fractures de stress survient dans les os du pied et de la jambe, fréquemment les 2e et 3e métatarses (os entre les orteils et le milieu du pied). Parmi les sports où les impacts aux pieds sont forts et répétés, mentionnons la course à pied, les sports de raquettes, l’athlétisme, la gymnastique et le basketball. Cette blessure est plus fréquente chez les femmes que les hommes.

Fracture de stress du 2e métacarpe.

Causes

Généralement, les fractures de stress surviennent lorsqu’un entraînement avec impact au sol, tel la course à pied, augmente trop rapidement en fréquence, en durée ou en intensité. Autrement dit, «trop en faire trop rapidement» est une cause fréquente.  Par exemple, les coureurs qui réduisent ou cessent la course durant l’hiver sont souvent tentés au printemps de reprendre au même rythme qu’avant leur pause. Puisque leur forme physique n’est pas aussi bonne, les muscles se fatiguent plus rapidement. L’os doit supporter davantage de charge et ceci peut mener à une fracture de stress. Des souliers inadéquats peuvent également provoquer cette blessure. Une mauvaise technique de course peut affecter négativement la manière avec laquelle le pied absorbe l’impact au sol et augmenter le risque de fracture de stress.

Symptômes et diagnostic

Bien que non spécifique à cette condition, habituellement la douleur au pied apparaît graduellement, augmente en mettant du poids sur le pied et en courant et diminue avec le repos. En progressant, la douleur provoquée par la fracture de stress devient sévère et survient durant les activités quotidiennes normales. Il y a parfois une enflure et/ou une ecchymose au-dessus du pied. La région de la fracture est sensible à la palpation. La radiographie est souvent utilisée pour confirmer le diagnostic, mais il est à noter que la fracture de stress n’est visible avec les rayons-x qu’après un certain temps.

Traitement

Si vous avez une douleur vive au pied ou à la cheville, arrêtez votre activité et prenez du repos. Continuer à courir avec une telle douleur peut avoir des conséquences sérieuses. Si vous avez une fracture de stress, l’os pourrait se fracturer complètement. Appliquez de la glace et élevez votre pied (plus haut que votre coeur). Les médicaments anti-inflammatoires réduiront peut-être la douleur et l’enflure, mais pourraient également ralentir la guérison de l’os. Ne mettez pas de poids sur votre pied avant d’avoir vu votre chiropraticien ou un autre professionnel de la santé apte à poser un diagnostic. Repos. Vous devez arrêter l’activité qui a causé la blessure. Celle-ci prend habituellement 6 à 8 semaines à guérir. Pendant cette période, votre chiropraticien pourrait vous recommander de faire des sports qui ne mettent pas de poids sur votre pied telle que la natation.

Protection du pied et chirurgie

Il vous sera parfois recommandé de porter une orthèse en forme de botte pour immobiliser et protéger votre pied. Une immobilisation avec un plâtre peut également être nécessaire tout comme les béquilles. Certaines fractures de stress nécessitent aussi une intervention chirurgicale.

Reprise des activités et prévention

Une fois la fracture guérie et la douleur disparue, vous pourrez reprendre très graduellement votre activité sportive. Par exemple, vous devrez courir ou pratiquer un autre sport seulement une journée sur deux au début. Vous devrez aussi être très prudent avec l’augmentation de la fréquence, de la durée et de l’intensité des entraînements. Une progression de 10% par semaine est un point de repère à retenir pour le changement de la charge d’entraînement. Alterner la course à pied avec d’autres sports est aussi important durant la réhabilitation.  Assurez-vous que vos souliers sont adéquats, pas trop usés et adaptés à votre type de pied et à la façon dont vous courez. Votre chiropraticien vous prescrira des orthèses plantaires si cela est nécessaire.

Si la douleur et/ou l’enflure reviennent, cessez le sport pour quelques jours. Si la douleur persiste malgré le repos, consultez votre chiropraticien ou autre professionnel de la santé.

L’entorse de la cheville

Blog – Octobre 2021

L’entorse de la cheville est très fréquente à tous âges, autant chez les athlètes que les gens sédentaires.  Une entorse est un étirement exagéré des ligaments.  Ceux-ci agissent comme des rubans qui retiennent les os entre eux.   Il y a plusieurs types d’entorses de la cheville, mais la plus fréquente est celle où le pied va en inversion (roule vers l’intérieur) et blesse le ligament talo-fibulaire antérieur (ou faisceau antérieur du ligament collatéral, voir image ci-bas).

Ligament_collatral_de_la_cheville-409x281

Trois grades : dépendamment du degré d’étirement du ligament, on classe l’entorse en 3 grades ou degrés:

  • Grade 1 : entorse légère : le ligament subit une élongation sans déchirure.
  • Grade 2 : entorse modérée : le ligament est partiellement déchiré. La cheville perd alors une partie de sa stabilité (certains os bougent trop).  Il y a habituellement une ecchymose visible dans les heures ou jours qui suivent la blessure.
  • Grade 3 : entorse sévère : le ligament est complètement déchiré. La cheville est instable (certains os sont beaucoup trop mobiles).

Examen et diagnostic

Après avoir eu une foulure de la cheville, il est important d’être examiné par un professionnel de la santé.  Une entorse légère peut produire beaucoup d’enflure et à l’autre extrême une fracture peut être que légèrement inconfortable et peu enflée.  Votre chiropraticien sera en mesure de vous examiner en profondeur et de prendre des radiographies pour déterminer si votre cheville est fracturée ou non.

Traitement et réhabilitation

Le traitement dépendra en bonne partie de la gravité de la blessure et de votre condition physique.  Votre chiropraticien vous indiquera précisément ce que vous devrez faire.  Voici les grandes lignes du traitement pour chaque grade :

Grade 1 : la glace (15 minutes 3 fois par jour), un bandage élastique (compression) et l’élévation de la cheville (plus haut que le cœur) vont aider à soulager l’inflammation durant les premiers jours.  Habituellement, les entorses grade 1 récupèrent mieux avec des exercices de mobilisations et la marche dès le début que le repos complet.  Les ultrasons seront utiles pour contrôler l’inflammation.  Le retour à l’activité physique nécessite peu de temps, parfois seulement une semaine.

Grade 2 : repos, glace, compression et élévation sont à retenir pour les 2 à 3 premiers jours.  Une immobilisation est parfois nécessaire.  Dès qu’il est possible de bouger la cheville il faut commencer les exercices de mobilisation, les étirements ainsi que les exercices de renforcement prescrits par votre chiropraticien.  Les ultrasons seront utiles tout au long de votre guérison.  Des exercices de proprioception vous seront probablement recommandés (par exemple rester en équilibre les yeux fermés sur un disque).  Le retour au sport se fait sur une période de quelques semaines, parfois plus longtemps.

Grade 3 : celles-ci nécessitent la plupart du temps une immobilisation de quelques semaines.  La chirurgie est toutefois rarement nécessaire.  Le repos, la glace, la compression et l’élévation sont également de mise pour la première semaine.  Par la suite, la réhabilitation sera beaucoup plus longue.  Elle nécessitera plusieurs semaines ou mois d’exercices et de traitement.

Courez prudemment!

Périostite tibiale.

Infolettre de septembre 2021. 

 

Périostite tibiale.

La périostite est une blessure fréquente chez les coureurs.  Il s’agit d’une inflammation douloureuse de l’intérieur ou de l’avant de la jambe due au stress répétitif que subissent les muscles de cette région ainsi que leur insertion sur le tibia.  Elle est plus fréquente chez les débutants, les coureurs qui reprennent leur activité trop rapidement après un arrêt ainsi que chez les « hyperpronateurs » (voir image).

Lors de la course à pied, après que le pied soit entré en contact avec le sol, la cheville est forcée d’aller vers l’intérieur (pronation) et le tibia « roule » ou tourne vers l’extérieur (par rapport au pied).  Ceci créer un stress sur les muscles de la jambe et met à épreuve leur insertion ou leur attache sur le tibia.  Avec la répétition exagérée ou avec une mauvaise mécanique de la cheville et de la jambe, l’inflammation se développe à la jonction entre le muscle et l’os.  À un stade plus avancé, l’enveloppe de l’os lui-même, le périoste, devient irrité.  C’est ce que l’on appelle la périostite.

Les causes

Les causes de cette condition sont multiples et souvent combinées entres elles : hyperpronation des chevilles, souliers inadéquats ou trop usés, augmentation trop rapide de l’entraînement, surfaces de course trop dures ou inclinées, manque de flexibilité et/ou de force de certains muscles de la jambes, etc. 

Traitement et prévention

Lorsque détectée rapidement, la périostite répond bien au traitement conservateur : applications de glace, souliers « stabilité » et si nécessaire des orthèses plantaires moulées, assouplissement des mollets et thérapie par ultrasons.  Tout dépendant de la gravité de la blessure, il sera habituellement recommandé de réduire la course (distances et vitesse), mais de faire d’autres sports (vélo, natation, etc) pour quelques semaines. 

C’est lorsqu’on tarde à faire diagnostiquer et traiter correctement cette condition que les choses se gâtent.  Une fois que l’inflammation est bien installée dans le périoste, le temps de guérison est beaucoup plus long.  Dans certains cas, la blessure peut également progresser vers une fracture de stress du tibia.

Utiliser des chaussures adéquates, qui conviennent à votre type de pieds et de chevilles est votre première défense contre cette condition.  Votre chiropraticien peut vous indiquer si des orthèses sont nécessaires.  Augmentez graduellement votre entraînement : en général, un maximum de 10% par semaine d’augmentation de votre entraînement, autant en distance qu’en vitesse, est recommandé.

Si vos souliers sont adéquats, que votre charge d’entraînement est raisonnable et que vous avez tout de même des douleurs au début et après vos entraînements sur l’intérieur ou l’avant du tibia, appliquez de la glace à raison de 15 minutes au moins 3 fois par jour et surtout tout de suite après vos entrainements.  Réduisez et espacez un peu ceux-ci.  Si les douleurs persistent après 2 semaines, consultez votre chiropraticien.  D’autres conditions, tel le syndrome du compartiment, sont plus rares, mais peuvent produire les mêmes symptômes que les périostites et doivent être diagnostiquées promptement.  En plus du diagnostic et du traitement, votre chiropraticien peut vous également vous prescrire des exercices spécifiques.

Bonnes courses!

Activité physique : recommandations canadiennes.

Infolettre de juin 2021.   2e partie: recommandations pour les enfants.

Source: L’exercice : un médicament® Canada, exerciseismedicine.org/canada

Nos enfants passent en moyenne 7,5 heures par jour devant l’écran*!  Si vous avez du mal à y croire, vous n’êtes pas seuls. En fait, bien des gens restent incrédules devant cette statistique. On se demande comment un enfant peut passer autant de temps devant la télé, le téléphone, la tablette ou les jeux vidéo chaque jour.  Toutefois, la recherche démontre qu’il s’agit de la « nouvelle norme » de société, où des enfants de 10 ans possèdent leur propre téléphone, où la télé joue le rôle de la gardienne et où la tablette a remplacé le livre papier.

*Source: 2009-11 CHMS, Statistiques Canada.  Plus de détails dans:  Active Healthy Kids Canada 2013 Report Card (pages 32 – 36).

Temps passé écran

Les bienfaits de l’activité physique chez les enfants sont bien démontrés et multiples.  En plus de favoriser une meilleure santé et condition physique, l’activité physique améliore également : le rendement à l’école, le maintien d’un poids corporel santé, la confiance en soi, le développement de nouvelles habilités et le plaisir à jouer avec des amis pour n’en nommer que quelques-uns.  Les directives canadiennes en matière d’activité physique chez les enfants (L’exercice, un médicament Canada) expliquent bien la quantité et l’intensité de l’activité physique recommandées selon l’âge :

0 à 4 ans

Les nourrissons (âgés de moins de 1 an) devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour particulièrement par l’entremise de jeux interactifs au sol.

Les tout-petits (âgés de 1 à 2 ans) et les enfants d’âge préscolaire (âgés de 3 à 4 ans) devraient faire au moins 180 minutes d’activité physique, peu importe l’intensité, réparties au cours de la journée, y compris :

  1. Une variété d’activités dans divers environnements;
  2. Des activités qui permettent de développer les habiletés motrices;
  3. Une progression vers au moins 60 minutes de jeu actif à l’âge de 5 ans.

5 à 11 ans ainsi que 12 à 17 ans

Pour favoriser la santé, les enfants et adolescents de 5 à 17 ans devraient faire chaque jour au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée1 à élevée2Cela devrait comprendre :

  1. Des activités d’intensité élevée au moins trois jours par semaine.
  2. Des activités pour renforcer les muscles et les os au moins trois jours par semaine.

À propos de l’intensité :

1Activité physique d’intensité modérée

Sur une échelle « d’effort » de zéro à dix, une activité d’intensité modérée équivaut généralement à 5 ou 6.  Pendant une activité physique modérée un enfant peut parler en courtes phrases.  L’effort est assez important pour augmenter son rythme cardiaque.  Le vélo sur terrain plat et jouer au terrain de jeu en sont des exemples.

2Activité physique d’intensité élevée

Une activité d’intensité élevée équivaut généralement à un effort de 7 ou 8 sur 10. Lors d’une activité physique d’intensité élevée, un enfant ne peut prononcer plus que quelques mots sans avoir à arrêter pour prendre son souffle. De plus, son rythme cardiaque s’élève passablement.  La course à pied, le ski de fond, la natation ainsi que le vélo en montagne en sont de bons exemples.

Pour plus d’information, visitez les sites internet de L’Exercice un médicament Canada ainsi que celui de Participaction.  Bon été actif!